Octobre 2023 : Non à la stigmatisation des bénéficiaires du RSA

Le projet de loi « Plein emploi » arrive bientôt à l’Assemblée nationale. Outre la transformation de Pôle Emploi en France Travail, le projet prévoit l’inscription automatique sur la liste des demandeurs d’emplois des bénéficiaires du RSA, de leurs conjoints et des jeunes suivis par les missions locales, mais aussi la création d’un « contrat d’engagement » et la suspension de l’allocation en cas de « non-respect des devoirs ». Quelle sera la prise en charge des situations particulières ? Que restera-t-il pour vivre en cas de suspension d’allocation ? A la paupérisation, le gouvernement répond par la contrainte. Nous veillerons aux suites données dans la Vienne à ce texte particulièrement alarmant.

Mai 2023 : Services publics en danger

Fermeture des bureaux de poste, des trésoreries, de certains services de santé… assez ! Nous assistons à la disparition progressive de nos services publics. Au nom de l’efficacité et de la mutualisation, les territoires perdent leurs services de proximité et se voient confrontés à la dématérialisation systématique des procédures. Nous rappelons notre attachement à un service public de proximité, de qualité, et porté par des fonctionnaires compétents. Les services publics de proximité sont essentiels : ils sont le lien entre les citoyens et la République. Affaiblir ce lien, c’est favoriser la montée de l’extrême-droite.

Mars 2023 : Le soutien insuffisant du Département au CCAS de la Vienne

Devant l’émotion légitime suscitée par les évolutions annoncées du CCAS de Poitiers, nous souhaitons confirmer que le soutien départemental aux CCAS de la Vienne est notoirement insuffisant. Le Département délègue plusieurs missions mais ne compense qu’à hauteur du minimum légal. Sur la prise en charge de la dépendance, la valeur du point Groupe Iso-Ressources (GIR) est fixée par le Département et conditionne le montant des dotations : la Vienne est avant-dernière au classement national. Pourtant, en juin 2022, la majorité départementale se targuait d’un excédent budgétaire de 59 millions d’euros : quand assumera-t-elle enfin ses responsabilités en matière sociale ?

Août 2022 : Aides d’urgence : une nécessaire réévaluation

Alors que l’inflation est galopante, le budget accordé aux aides d’urgences versées par le conseil départemental est en baisse par rapport à 2018. 300 000€ en 2022 contre 328 000€ en 2018. Ce représente souvent une somme de 70 à 80€ seulement par foyer et par an, dossier à l’appui. Même pas de quoi payer une facture d’eau ou d’énergie ! Il est temps pour la majorité départementale de se reconnecter au terrain et aux difficultés subies par les plus modestes. Augmenter le budget du social, c’est l’urgence du moment !