Fermeture des bureaux de poste, des trésoreries, de certains services de santé… assez ! Nous assistons à la disparition progressive de nos services publics. Au nom de l’efficacité et de la mutualisation, les territoires perdent leurs services de proximité et se voient confrontés à la dématérialisation systématique des procédures. Nous rappelons notre attachement à un service public de proximité, de qualité, et porté par des fonctionnaires compétents. Les services publics de proximité sont essentiels : ils sont le lien entre les citoyens et la République. Affaiblir ce lien, c’est favoriser la montée de l’extrême-droite.
Avril 2023 : Retraites : 64 ans, c’est toujours non !
Nous nous opposons fermement à la réforme des retraites. Si elle est appliquée, elle aura des conséquences déplorables sur notre département. Un départ repoussé signifie davantage de souffrances physiques pour les salariés des métiers manuels (bâtiment, routes, restauration scolaire, assistants familiaux). Cela conduira à une augmentation des arrêts de travail en fin de carrière. Les personnes sans emploi deviendront de facto bénéficiaires du RSA. La réforme est aussi très injuste envers les femmes. Enfin, elle priverait les associations de l’engagement des retraités.
Mars 2023 : Le soutien insuffisant du Département au CCAS de la Vienne
Devant l’émotion légitime suscitée par les évolutions annoncées du CCAS de Poitiers, nous souhaitons confirmer que le soutien départemental aux CCAS de la Vienne est notoirement insuffisant. Le Département délègue plusieurs missions mais ne compense qu’à hauteur du minimum légal. Sur la prise en charge de la dépendance, la valeur du point Groupe Iso-Ressources (GIR) est fixée par le Département et conditionne le montant des dotations : la Vienne est avant-dernière au classement national. Pourtant, en juin 2022, la majorité départementale se targuait d’un excédent budgétaire de 59 millions d’euros : quand assumera-t-elle enfin ses responsabilités en matière sociale ?
Février 2023 : Contre la précarité énergétique
La majorité départementale, dans ses priorités de mandats, reconnaît le besoin de logements bien isolés pour lutter contre la précarité énergétique. Pourtant, elle a acté l’amputation d’un quart de l’enveloppe annuelle consacrée à la réhabilitation du parc ancien d’Habitat de la Vienne. Une incohérence doublée d’une aberration, puisque des milliers de logements restent à rénover et que les factures de gaz et d’électricité explosent. Nous contestons cette baisse et continuerons à lutter contre la précarité. Chacune et chacun doit pouvoir vivre dans un logement décent.