D’emblée, l’article L201-1 du Code de l’environnement énonce que « l’eau fait partie du patrimoine commun de la nation ». Et pourtant, la majorité départementale a signé le protocole d’accord sur les bassines, priorisant ainsi une vision purement économique de l’usage de l’eau. Sans équité ni partage. De fait, l’eau des bassines ne servira qu’à 5% des agriculteurs. Elle sera majoritairement destinée à la monoculture et à l’agriculture intensive. Les élu.e.s de la Vienne en transition soutiennent un gestion écologiquement responsable et publique de l’eau, dans le respect des équilibres naturels et pour l’intérêt général.
Octobre 2022 : Collèges : hausse du prix des repas
La restauration scolaire subit l’inflation. Toutefois, de nombreuses collectivités choisissent d’absorber le coût supplémentaire des repas ou ont imaginé d’autres solutions, comme de servir moins de viande. De son côté, le Département de la Vienne a opté pour une augmentation de 6% du prix des repas. Parallèlement, il va dépenser 180 000€ pour une journée de promotion des JO. Avec 180 000€, on finance l’augmentation de 900 000 repas. Certes, les aides pour les boursiers augmentent. Mais les autres vont devoir payer plus cher, en l’absence d’une véritable tarification solidaire.
Septembre 2022 : Fermeture des fonderies du Poitou : le nécessaire accompagnement des ex-salarié.e.s
La Fonderie Aluminium d’Ingrandes-sur-Vienne a définitivement fermé ses portes. Trois cents personnes, désormais sans emploi, entrent dans la précarité et le dédale administratif de la réinsertion. Nous avons invité une délégation de Fondeurs et de Fondeuses à la dernière session de notre assemblée départementale : nous leur avons réaffirmé notre soutien. Nous serons particulièrement vigiliant.e.s à la bonne tenue des engagements du Département dont la compétence principale, rappelons-le, est la solidarité.
Août 2022 : Aides d’urgence : une nécessaire réévaluation
Alors que l’inflation est galopante, le budget accordé aux aides d’urgences versées par le conseil départemental est en baisse par rapport à 2018. 300 000€ en 2022 contre 328 000€ en 2018. Ce représente souvent une somme de 70 à 80€ seulement par foyer et par an, dossier à l’appui. Même pas de quoi payer une facture d’eau ou d’énergie ! Il est temps pour la majorité départementale de se reconnecter au terrain et aux difficultés subies par les plus modestes. Augmenter le budget du social, c’est l’urgence du moment !