Nos tribunes

2025

Janvier-Février 2025 : Des choix politiques, des conséquences sur le quotidien

Depuis le début du mandat, près d’un demi-million a été englouti pour un « jeu immersif » toujours inachevé. Plus un demi-million pour l’Historial déficitaire, et 5M€ pour l’aéroport, qui a malgré tout perdu sa ligne non rentable. Trop c’est trop : la Vienne vient de rejoindre le club des 30 Départements les plus en difficulté ! 
Avant de faire preuve de rigueur budgétaire, la droite départementale doit se recentrer sur les missions de notre collectivité. Mieux soutenir les éducateurs de rue (- 250 000€ en 2024), les acteurs de la culture (- 162 000€), les CCAS et Larnay-Sagesse, ne pas sabrer les subventions sur le budget éducation (à l’Espace Mendès France, à l’École de l’ADN…), sont des priorités que nous continuerons à défendre en 2025 avec détermination.

À chacune et à chacun, nous souhaitons une bonne année !

2024

Janvier 2024 : Une nouvelle année de partage et de solidarité

L’accueil des mineurs non accompagnés est une compétence du Département, qui doit proposer à ces enfants une prise en charge de qualité. Il doit (aussi) les protéger, veiller à leur éducation et oeuvrer à leur intégration : ces enfants sont une richesse pour notre département. Loin d’une quelconque restriction d’accueil, nous continuerons de militer pour les valeurs d’ouverture, de solidarité et de partage qui nous sont chères. Comme l’a dit Pierre Lecomte de Noüy : « Il n’existe pas d’autre voie de solidarité humaine que la recherche et le respect de la dignité individuelle ». Nous nous souhaitons, à tous et à toutes, une bonne année 2024 !

Avril-Mai 2024 : Budget 2024 : une logique comptable inacceptable

La droite départementale reste fidèle à sa logique comptable. Des choix doivent certes être faits. Encore faut-il qu’ils soient judicieux. Le report de la réhabilitation des collèges Pierre de Ronsard et du Jardin des Plantes est fait sur le dos des collégiens, de l’équipe enseignante et des personnels. Sans oublier les importantes coupes actées au nom du cadrage budgétaire : 130 000€ en moins pour l’action sociale et autant de moins pour la culture. Dans le même temps, sont dilapidés plus de 100 000€ pour la création de la marque touristique « La Vienne », 180 000€ pour voir passer la flamme olympique et encore plus de 162 000€ pour l’Historial. Nous restons mobilisé.e.s contre l’austérité et en faveur d’un budget en accord avec les missions du Département : juste, solidaire et protecteur.

Septembre 2024 : Une sécurité au rabais ?

Les sapeurs-pompiers rencontrent des difficultés quotidiennes dues à l’épuisement des équipes, au manque d’attractivité du métier, à du matériel vieillissant, comme au renoncement d’équiper la plateforme logistique Chasseneuil ou encore au report de la rénovation du centre de Lencloître, faute d’argent. Ce manque de financement a même conduit le Service Départemental d’Incendie et de Secours de la Vienne (SDIS 86) à se tourner vers le mécénat. Or, le SDIS 86 est l’un des moins coûteux de France. Avec un budget de 13.9 M€ en 2024 (+2.2% par rapport à 2023), la hausse ne couvre même pas l’inflation (+4.9% en 2023). Le secteur privé ne doit pas se substituer au manque d’investissement public. D’évidence, le Département doit mettre les moyens pour la sécurité de toutes et tous !

Mars 2024 : L’Historial déjà à la peine

A l’inverse du succès de l’Arena, l’Historial peine à trouver son public : un peu moins de 15 000 visiteurs en 2023, entrées gratuites comprises. Soit une baisse de 10% en un an et déjà un déficit de 78 000€. On est loin des fréquentations mirifiques qu’ont fait miroiter ses promoteurs 60 000 visiteurs étaient attendus ou 25 000€. Les objectifs ne cessent de se dégonfler, mais pas les millions d’euros d’argent public engloutis. Il faut dire que la communication est mauvaise : le visuel censé représenter Aliénor est anachronique, de la robe à la dague, tout est de pacotille. Y compris l’image que ça donne de l’Historial. Même rebaptisé Château de Monts-sur-Guesnes, il est en restera trop loin de Tours et trop loin de Poitiers pour attirer les foules sur le fied de l’ex-président Belin.

Juillet 2024 : Subvention à la baisse, éducateurs et population en détresse

La droite départementale a acté une nouvelle coupe budgétaire : 250 000€ de moins à l’ADSEA, l’Association Départementale de la Vienne pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte. Un désengagement présenté comme un ajustement budgétaire. Mais les conséquences sont lourdes : cinq postes d’éducateurs de rue sont supprimés. A Poitiers, on passerait ainsi de 12 à 9, les quartiers de Bellejouanne et des Trois-Cités seraient abandonnés. Nous apportons tout notre soutien aux acteurs de la prévention spécialisée, qui effectuent un travail indispensable pour protéger enfants et public vulnérable. La droite départementale doit revenir sur sa décision. Les éducateurs de rue ne peuvent être une variable d’ajustement.

Novembre-Décembre 2024 : Trop d’argent gaspillé au détriment des missions du Département

En ces temps de disette budgétaire, l’argent coule à flot pour la promotion du Tourisme d’affaire : près de 200 000€ en deux ans. Pour payer les ruptures conventionnelles des salariées des boutiques de la Maison du Tourisme et de Center Parc, condamnées par la droite départementale, mettant ainsi en difficulté nombre de petits producteurs locaux (160 000€). Pour financer un jeu immersif, qui coûte déjà près d’un demi-million à notre collectivité, dont les caisses sont vides. À ce rythme, un million sera bientôt gaspillé. Il est temps de fermer le robinet. Le Département doit se recentrer sur ses compétences. Nous continuerons d’y veiller et de dénoncer les abus.

2023

Février 2023 : Contre la précarité énergétique

La majorité départementale, dans ses priorités de mandats, reconnaît le besoin de logements bien isolés pour lutter contre la précarité énergétique. Pourtant, elle a acté l’amputation d’un quart de l’enveloppe annuelle consacrée à la réhabilitation du parc ancien d’Habitat de la Vienne. Une incohérence doublée d’une aberration, puisque des milliers de logements restent à rénover et que les factures de gaz et d’électricité explosent. Nous contestons cette baisse et continuerons à lutter contre la précarité. Chacune et chacun doit pouvoir vivre dans un logement décent.

Avril 2023 : Retraites : 64 ans, c’est toujours non !

Nous nous opposons fermement à la réforme des retraites. Si elle est appliquée, elle aura des conséquences déplorables sur notre département. Un départ repoussé signifie davantage de souffrances physiques pour les salariés des métiers manuels (bâtiment, routes, restauration scolaire, assistants familiaux). Cela conduira à une augmentation des arrêts de travail en fin de carrière. Les personnes sans emploi deviendront de facto bénéficiaires du RSA. La réforme est aussi très injuste envers les femmes. Enfin, elle priverait les associations de l’engagement des retraités.

Août 2023 : Le train régional au service du bien commun

La Région Nouvelle-Aquitaine prépare actuellement une convention relative à l’exploitation des TER. Malgré la pression européenne d’ouverture à la concurrence, la loi LOM permet de la repousser jusqu’en 2032 en renouvelant la convention actuelle avec la SNCF. Dans la Vienne, la libéralisation des lignes de TER renforcerait l’enclavement de territoires déjà fragiles avec la suppression de certaines lignes dites « non-rentables ». Elle provoquerait aussi une hausse générale des tarifs insupportable par de nombreux ménages. Le train est au service du bien commun : il doit rester sous gestion publique !

Octobre 2023 : Non à la stigmatisation des bénéficiaires du RSA

Le projet de loi « Plein emploi » arrive bientôt à l’Assemblée nationale. Outre la transformation de Pôle Emploi en France Travail, le projet prévoit l’inscription automatique sur la liste des demandeurs d’emplois des bénéficiaires du RSA, de leurs conjoints et des jeunes suivis par les missions locales, mais aussi la création d’un « contrat d’engagement » et la suspension de l’allocation en cas de « non-respect des devoirs ». Quelle sera la prise en charge des situations particulières ? Que restera-t-il pour vivre en cas de suspension d’allocation ? A la paupérisation, le gouvernement répond par la contrainte. Nous veillerons aux suites données dans la Vienne à ce texte particulièrement alarmant.

Mars 2023 : Le soutien insuffisant du Département au CCAS de la Vienne

Devant l’émotion légitime suscitée par les évolutions annoncées du CCAS de Poitiers, nous souhaitons confirmer que le soutien départemental aux CCAS de la Vienne est notoirement insuffisant. Le Département délègue plusieurs missions mais ne compense qu’à hauteur du minimum légal. Sur la prise en charge de la dépendance, la valeur du point Groupe Iso-Ressources (GIR) est fixée par le Département et conditionne le montant des dotations : la Vienne est avant-dernière au classement national. Pourtant, en juin 2022, la majorité départementale se targuait d’un excédent budgétaire de 59 millions d’euros : quand assumera-t-elle enfin ses responsabilités en matière sociale ?

Mai 2023 : Services publics en danger

Fermeture des bureaux de poste, des trésoreries, de certains services de santé… assez ! Nous assistons à la disparition progressive de nos services publics. Au nom de l’efficacité et de la mutualisation, les territoires perdent leurs services de proximité et se voient confrontés à la dématérialisation systématique des procédures. Nous rappelons notre attachement à un service public de proximité, de qualité, et porté par des fonctionnaires compétents. Les services publics de proximité sont essentiels : ils sont le lien entre les citoyens et la République. Affaiblir ce lien, c’est favoriser la montée de l’extrême-droite.

Septembre 2023 : l’ONU dit NON aux mégabassines

En juillet dernier, six rapporteurs spéciaux de l’ONU annoncent être « profondément préoccupés par la poursuite du développement des projets de mégabassines en France, les allégations de répression des manifestations et de criminalisation des organisations de défense des droits humains et de l’environnement, qui semblent en violation de pactes internationaux ratifiés par la France ». Leur conclusion est sans appel : les mégabassines « constituent un exemple de mauvaise adaptation au changement climatique » ; « Les financements doivent être massivement réorientés vers le soutien et le développement de pratiques permettant de retenir l’eau dans les sols, la protection de l’eau et l’économie des ressources en eau. » Vous pouvez compter sur notre mobilisation !

Décembre 2023 : Pour une Vienne citoyenne et solidaire !

Cette année, nous avons encore plaidé pour que la majorité n’augmente pas, une nouvelle fois, les tarifs de la restauration scolaire (+5%). Nous avons aussi proposé une aide exceptionnelle aux CCAS en difficulté concernant l’aide à domicile ainsi qu’une augmentation de la valeur du point GIR. Puis, nous avons dénoncé l’effondrement des subventions aux associations environnementales et l’illégitimité du Département à porter le Projet territorial de Gestion de l’Eau. Nous défendons une Vienne solidaire et citoyenne : préservons les services publics, construisons des centres publics de santé, partageons la ressources en eau et mettons en place une tarification solidaire dans les cantines ! Toujours autant mobilisé.e.s, nous vous souhaitons une bonne fin d’année.

2022

Mai 2022 : Joséphine Baker : et la mixité ?

Les élèves arriveront au collège Joséphine-Baker de Vouneuil-sous-Biard le 2 mai prochain. La conception des bâtiments est à saluer de même que la qualité de l’aménagement. La localisation est néanmoins regrettable – au milieu des pesticides – de même que l’absence de liaisons cyclables… Mais la principale inquiétude reste la sectorisation de ce collège qui va favoriser l’entre-soi des classes sociales homogènes. Un comble pour ce symbole de l’ouverture à l’autre que fût Joséphine Baker !

Septembre 2022 : Fermeture des fonderies du Poitou : le nécessaire accompagnement des ex-salarié.e.s

La Fonderie Aluminium d’Ingrandes-sur-Vienne a définitivement fermé ses portes. Trois cents personnes, désormais sans emploi, entrent dans la précarité et le dédale administratif de la réinsertion. Nous avons invité une délégation de Fondeurs et de Fondeuses à la dernière session de notre assemblée départementale : nous leur avons réaffirmé notre soutien. Nous serons particulièrement vigiliant.e.s à la bonne tenue des engagements du Département dont la compétence principale, rappelons-le, est la solidarité.

Décembre 2022 : L’eau est un bien commun à protéger

D’emblée, l’article L201-1 du Code de l’environnement énonce que « l’eau fait partie du patrimoine commun de la nation ». Et pourtant, la majorité départementale a signé le protocole d’accord sur les bassines, priorisant ainsi une vision purement économique de l’usage de l’eau. Sans équité ni partage. De fait, l’eau des bassines ne servira qu’à 5% des agriculteurs. Elle sera majoritairement destinée à la monoculture et à l’agriculture intensive. Les élu.e.s de la Vienne en transition soutiennent un gestion écologiquement responsable et publique de l’eau, dans le respect des équilibres naturels et pour l’intérêt général.

Août 2022 : Aides d’urgence : une nécessaire réévaluation

Alors que l’inflation est galopante, le budget accordé aux aides d’urgences versées par le conseil départemental est en baisse par rapport à 2018. 300 000€ en 2022 contre 328 000€ en 2018. Ce représente souvent une somme de 70 à 80€ seulement par foyer et par an, dossier à l’appui. Même pas de quoi payer une facture d’eau ou d’énergie ! Il est temps pour la majorité départementale de se reconnecter au terrain et aux difficultés subies par les plus modestes. Augmenter le budget du social, c’est l’urgence du moment !

Octobre 2022 : Collèges : hausse du prix des repas

La restauration scolaire subit l’inflation. Toutefois, de nombreuses collectivités choisissent d’absorber le coût supplémentaire des repas ou ont imaginé d’autres solutions, comme de servir moins de viande. De son côté, le Département de la Vienne a opté pour une augmentation de 6% du prix des repas. Parallèlement, il va dépenser 180 000€ pour une journée de promotion des JO. Avec 180 000€, on finance l’augmentation de 900 000 repas. Certes, les aides pour les boursiers augmentent. Mais les autres vont devoir payer plus cher, en l’absence d’une véritable tarification solidaire.

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